INDE'ACTION HUMANITAIRE

Plus que deux jours et c’est le weekend, les journées se suivent et se ressemblent. On observe, on nous pose des questions, on nous teste.

En début d’aprèm, on décide toutes les quatre d’aller voir la cadre pour lui demander s’il était possible de visiter l’école, d’assister à un cours, de voire une chirurgie …

Elle doit pour certain demander des permissions, en tout cas aujourd’hui, on a le droit de visiter l’école et c’est elle qui nous fait la visite.

L’IFSI est situé au 3^ème étage de l’hôpital, les couloirs font assez délabrés, décrépits. Mais on est étonnées par le matériel d’apprentissage qu’ils ont. On n’a pas ça nous ! Une pièce type dortoir avec des mannequins pour s’entrainer, un squelette en plastique, le mannequin anatomique … On visite ensuite la bibliothèque, ils ont beaucoup d’ouvrages sur l’anatomie, la physiologie … mais très peu voire pas du tout sur le relationnel. Ce qui peut expliquer le relationnel quasi inexistant en service, entre le soignant/soigné, le soignant et la famille.

Surprise, les étudiants indiens ont aussi leur TFE et depuis cette année il se fait en solo !‼

La visite terminée, on s’apprête à redescendre dans nos services respectifs quand des étudiants de 1^ère année nous interpellent et nous invitent à les suivre pour participer à la fête donnée en l’honneur de leur réussite aux examens (c’était en quelque sorte leur 1^er semestre).

On les suit, on ne sait trop ou, on arrive dans une salle, à peine entrée on est assez mal à l’aise tout le monde nous regarde, chuchote sur notre passage ; on se demande clairement ce qu’on fout la ! On nous invite à prendre place au 1^er rang.

Les formatrices arrivent, Débo se lève et va leur expliquer ce qu’il s’est passé et si on ne gêne pas.

Des étudiantes nous invitent à nous installer à côté d’elles, le dialogue s’installe pas toujours évident de se comprendre mais l’ambiance est hallucinante et bonne enfant. Et c’est parti pour les selfies ‼ ‼ ‼

Les majors de la promo fille et garçon sont invités à couper le gâteau sous une explosion de confettis. Le gâteau coupé, on est servi en premières, c’est un honneur suivent les formatrices et le reste de la classe.

On goute le gâteau, le truc est hyper sucré avec un gout de bubblegum … On comprend mieux que tous les patients soient diabétiques.

Le gouter terminé, on quitte l’hôpital sans repasser par les services, on veut finir la journée sur une bonne note.

Ce soir, on sort, on se fait un resto, on mange au APASHI, cuisine épicée assurée. Après une dernier petit tour dans les rues on rentre à l’appart.