INDE'ACTION HUMANITAIRE

Deuxième jour de stage, on s’accroche, on se motive, aujourd’hui c’est la bonne, ça va le faire.

Avec Coralie on rejoint notre service, on retrouve les mêmes infirmiers qu’hier, ça se passe mieux. Faut dire qu’on pose pas mal de questions sur le fonctionnement du service, pourquoi vous faites comme ça ? Que veut dire cette abréviation ? … On montre qu’on en veut et ça passe bien, petit à petit un échange s’installe avec l’équipe.

On nous pose pas mal de question, sur comment ça se passe au niveau des études, les différents degrés … En effet en Inde pour être infirmière c’est 4 ans, 3 ans de théorie et 1 ans de pratique à l’hôpital. On comprend alors mieux leur attitude envers nous. En 3^ème année, les étudiants indiens n’ont jamais pratiqué sur le terrain. C’est pour cela qu’on nous fait tout reprendre depuis le début : prise de tension, de température, la saturation … ce qui est véritablement frustrant pour nous.

Aujourd’hui un accidenté de la route est arrivé, on a dû lui poser une sonde nasogastrique, croyez-moi éventuel patient français vous n’avez pas à vous plaindre, les infirmières en Inde sont d’une douceur inégalable, vas-y que je te tiens la tête sur l’oreiller, que la seconde t’enfonce la sonde dans le nez, la ressorte car ça va pas, et que je te l’enfonce encore … schéma qui s’est répété trois fois, la dernière avant notre départ a été la bonne.

16h Déborah et Coline sont venues nous chercher le tuktuk ne va pas nous attendre indéfiniment.

Arrivée à l’appart, on se prépare, on prend nos sacs et direction Pondichéry, on flâne dans les rues du quartier français. Le cadre est totalement différent, on est dans une architecture totalement coloniale, les rues sont propres et calmes, ça change ! Mais pour le coup on se demande si on est toujours en Inde.

On passe devant l’ancienne maison du gouverneur français, qui est aujourd’hui le siège du parlement Tamoul, on se promène le long des chemins boisé du parc avant de se diriger vers la plage et la statue de Gandhi.

4 européennes qui se baladent dans les rues ça ne passe pas inaperçue, on nous prend en photo, nous demande des selfies …

Au détour d’une rue on tombe sur le temple dédié à Ganesh, le dieu éléphant du panthéon Hindou. Il est magnifiquement orné, on en prend plein les mirettes.

On rentre pour 19h30, histoire d’être à l’heure pour le repas.